EDITO
Par Didier DESMOTS

 

DECEMBRE
2000

GIPO, un nouveau sigle!

Une entreprise? Non. Une association? Non. Simplement un groupe de quelques copains passionnés de nature, motivés pour faire partager leur plaisir, et souhaitant s'investir dans la protection des espaces naturels du Pays d'Olonne.

Et la tâche est grande! Une étude récente, réalisée par l'antenne Pays d'Olonne de l'ADEV avec l'aide des naturalistes du GIPO, montre qu'à l'intérieur du seul périmètre du site Natura 2000 (qui ne prends pas en compte la totalité du Pays d'Olonne) 25 espèces végétales protégées par la loi sont encore présentes. Une densité remarquable, qui fait de cet espace l'un des plus intéressant des Pays de la Loire.

Sur ces 25 espèces, huit possèdent de nombreuses stations et/ou une population importante (l'Oeillet des dunes, l'Armoise maritime...), cinq présentent de fortes populations mais avec des stations localisées (l'Iris bâtard, le Xéranthème fétide...) et douze espèces présentent une population à faible effectif , en station unique ou très localisée (la Centaurée maritime, le Céphalanthère rouge...). La survie de ces dernières ne tient bien souvent qu'à un fil: urbanisation (légale ou illégale), absence de gestion de certains sites...

Saurons nous éviter que ces plantes ne rejoignent l'Orchis homme-pendu,l'Orchis grenouille ou la Renoncule à feuille d'Ophioglosse sur la liste des espèces récemment disparues du Pays d'Olonne?

 

 

Orchis Homme-pendu

photo : Jérôme SEGONDS & Claire LEMOUZY