Départ 6h00 direction sud vendée. Premier objectif ‘la Belle Henriette’. Comme à l’ordinaire nous profitons du manque de précision de la météo pour arriver à 7 h00 sur site derrière le dernier gros nuage humide.

Le calme de ce jour naissant nous offre la vision de ce site exceptionnel apparemment peuplé d’ornithos. Une équipe d’ornithos de la sous espèce  ‘bagueur’ nous précède. Les niveaux d’eau sont faibles et la fréquentation des vasières est faible. Enfin quelques Bécasseau et Gravelots attirent notre regard et le chant d’un Phragmite aquatique retenti. Gorge bleu juste devant et c’est parti le ciel s’éclairci, le Rale s’active et encore ce Phragmite, Bruands des roseaux,  re gorge bleu, Culblanc, tiens un guignette avec de très petites bretelles et ce phragmite qui chante toujours. L’intérêt  se porte maintenant sur le tarrier des prés, 1,2 puis 3 toujours des nuances dans les plumages. Le soleil active désormais tout ce petit monde et ce phragmite infatigable.

Le coté lagune nous offre un autre spectacle, un minute et quelques Cocorli captent un bon moment notre attention. Le phragmite ne nous a pas suivi, les bagueurs non plus.. Bizarre ?. Déjà 4h00 de passées

C’est le mois d’août, le pont de l’aiguillon n’est pas plus large qu’en hivers alors la civilisation nous rattrape. La marée est basse les silhouettes détectées dans le lointain nous permettent  d’espérer. Direction la Dive. Pas de Chevêche visibles. Digues du maroc, de bien beaux Busards cendrés et un vraiment moche busard des roseaux. Un coup d’œil sur la baie et vite un petit coin d’ombre pour la pause.

Retour vers la pointe, la marée pourtant faible a semble-t-il dévoré le sable plus vite que nous le casse croute. Un bon regroupement postnuptial de GCI et 2 jeunes apparemment  non volants nous consolent. Une excellente prestation des sternes naines complète notre satisfaction.

Les communaux de Chanais se révèlent comme un fief du Héron pourpré, pas moins de 5 individus ( juv et adultes) haut dans le ciel le circaete poursuit ses revolutions et les Hérons Gardeboeufs.

Lagunage de Luçon, l’odeur ne nous suffit pas pour localiser le site. Le résultat est plutôt décevent malgré un deuxième circaete et un inattendu couple de Loriot.

Rien d’exceptionnel mais plein les yeux quand même.

André Barzic