CHANTIER
 des Bourbes

 

samedi 14 septembre
2002

 

8h30 les dernières habitations de l’Allerie voient passer un flot de véhicules inhabituel. En sort une petite troupe équipée et décidée. Une forêt de manche d’outils se déplace désormais autour de la remorque du tracteur, les sacs sont chargés ainsi que quelques nostalgiques de la couette souhaitant retarder leur réveil. Tout ce petit monde s’enfonce pour 500m d’aventure dans le chemin forestier au rythme sautillant de la machine sollicitée par ses jeunes conducteurs.

C’est là que ça se passe, on vérifie  les plans, les parcelles de l’APNO sont bien là... Là, c’est ce site extraordinaire des Bourbes qui mérite bien que quelques efforts d’entretien lui soit consacré.

Un balbu salue notre arrivée. Il fait un soleil radieux, le sol de la tourbière est plutôt accueillant et permettra une intervention dans des conditions exceptionnelles.

Le GIPO peut intervenir dans le cadre du plan de gestion élaboré par l’ADEV.  Le programme, en continuité avec les actions précédentes, consiste à une ouverture du milieu boisé, au fauchage de la parcelle ouverte et à la création d’une petite dépression.

 
Vue des Bourbes, par Ronan Arhuro

 

Dès le départ de l’action, la supériorité de la main de l’homme sur la machine se manifeste. Il faudra quelques réglages et essais pour que cette dernière prouve son efficacité. L’ambiance est excellente, le paysage se modifie sous nos yeux.  Il suffit de rencontrer quelques insectes, mollusques, connus ou inconnus pour s’imaginer la richesse qui nous échappe.

Le travail avance mais il semble que le rythme ralentisse. Que se passe t-il ? Bon sang mais c’est bien sur ‘MIDI’. Le manque de calorie modère manifestement l’enthousiasme. L’ombre du sous bois est la bienvenue et donne encore plus d’attrait aux victuailles qui apparaissent de tout coté.

 ‘La Pause’ instant magique, et peut être la vraie raison de notre présence, est l’occasion de partager en vrac des idées et du rosé, des passions et du saucisson, les plaisanteries d’une tranche de vie.

Seulement voilà, le soleil est toujours la, le vent murmure ‘sieste, sieste’, l’estomac veut digérer, les jambes ne souhaitent plus bouger et des mots horribles parviennent à nos oreilles.

Tas de bois …débarder…creuser…nettoyer…La remise en route est alors mûrement pesée et réfléchie. L’après midi avance, le travail aussi. Les pauses désaltérantes se multiplient, les conversations aussi. Une bonne tranche de gâche pour retrouver des forces, un dernier coup de rein sous la contrainte pour terminer et retour du convoi des braves. Le tracteur semble toujours aussi joyeux.

Une bondrée salue notre départ.

Ils étaient quinze, ils ont du bien dormir.

André Barzic

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